22-12-2014  SOCIETE LIBRE

Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent

Elle a 23 ans, est en cinquième année de droit pénal et elle entend devenir avocate. Qui est-elle ? Elle se nomme Mathilde Robert. C'est la présidente en exercice de l'association le Genepi. Cette association a été créée en 1976 par Lionel Stoléru, alors ministre de Valéry Giscard-d'Estaing.

A l'origine, des jeunes gens de bonnes familles, un peu boy-scouts, un peu "chrétiens de gauche" venaient dans les prisons visiter les malheureux détenus. Aujourd'hui, cette association a changé en profondeur, fini le temps des "gentils jeunes gens bien élevés", place à une vision infiniment plus politique de leur mission.

Nous vous livrons, ci-dessous, le remarquable discours que sa présidente a prononcé le samedi 6 décembre 2014 dans les locaux de l'Ecole polytechnique, à Palaiseau. Un discours de choc, sans concession, à la fois adulte et radical.

Nous vous l'offrons comme un conte de Noël. Cette jeunesse qui se tend la main des deux côtés des murs...

Bonjour à toutes et tous,

Je tiens en premier lieu à adresser de sincères remerciements à l'ensemble de l'équipe des permanents, salariés et administrateurs du Genepi, sans les efforts de qui cette journée n'aurait pas pu voir le jour. Parmi eux, le travail d'Aurélie Dutour et d'Olivier Striffler est particulièrement remarquable.

Madame la Ministre (Christiane Taubira ministre de la justice NLDR), merci d'avoir cette année encore répondu positivement à notre invitation. M. l'Ingénieur général, merci de nous accueillir cette année encore à l'École Polytechnique. [.. / ..]

La Journée prison-justice, c'est aussi la cinquantaine d'intervenants qui ont accepté de se joindre à nous pour cette journée d'échanges et de réflexion. Merci à eux de venir partager avec nous leurs connaissances et leurs expériences des questions carcérales. Je vous remercie enfin, vous, les quelques 700 Génépistes qui vous êtes déplacés de toute la France pour nous rejoindre aujourd'hui.

Une forme de pèlerinage répété chaque année depuis 1981, et dont la magie l'excitation se renouvellent toujours.

Que reste-t-il du Genepi ?

L'association a fêté cette année ses 38 ans. Elle a, depuis sa création, profondément évolué, et certains, de l'extérieur, nous disent qu'ils ont du mal à la reconnaître. Alors, par delà les années, que reste-t-il du Genepi ?

Les militants du Genepi sont mus par une idée commune : on ne peut laisser enfermer des concitoyens trop loin du reste de la société. C'est pourquoi depuis 1976, ils franchissent les portes des institutions carcérales pour y faire entrer un regard critique. Un regard que beaucoup préfèrent pourtant détourner de ces lieux terribles. Une démarche inédite, donc, qui a immédiatement conféré un caractère politique à notre action.

Celui-ci s'est rapidement exprimé par la critique publique, énoncée en 1981, après cinq ans d'existence de l'association, à l'occasion de l'adoption de la loi dite « Sécurité et Liberté », de l'hypocrisie des politiques publiques de réinsertion. C'était en la matière le début d'une longue histoire. En 2011, le Genepi a changé d'objet social, abandonnant alors la « collaboration à l'effort public en faveur de la réinsertion ». Cette reconfiguration des buts assignés à l'association et de sa philosophie n'est pas un mouvement d'humeur, c'est au contraire le fruit d'une longue réflexion et d'une prise de conscience du milieu spécifique dans lequel nous évoluons : la prison.

De la prison à l'usine

Au fil des années, le vocable de « réinsertion » est devenu de plus en plus problématique, car à nos yeux de plus en plus vidé de son sens. D'une notion englobant pour nous l'ensemble des aspects de la vie en société, on ne retrouve plus dans les politiques publiques qu'une obsession pour le travail, le logement. On oublie l'humain, le citoyen, pour ne plus qu'entr'apercevoir l'agent économique. De la prison à l'usine, en somme.

La réinsertion apparaît également aujourd'hui comme profondément normalisatrice : le dispositif pénitentiaire cherche à faire intégrer, bon gré mal gré, les référentiels sociaux et moraux de la société aux personnes qu'il a sous sa garde. Un processus de formatage infantilisant, et non une démarche d'émancipation de la personne. L'ambition pénitentiaire est donc, en sus de la punition, la fabrique de corps « dociles et utiles », selon l'expression de Michel Foucault. En 2011, le Genepi a estimé que ce n'était pas un mouvement auquel il souhaitait participer. Nous écrivions alors « Le Genepi ne peut se considérer comme collaborateur d'un effort public dont il désapprouve les orientations fondamentales ».

M. Jean-Marie Delarue, alors Contrôleur général des lieux de privation de liberté, définissait la réinsertion comme le fait de mener une vie responsable, c'est-à-dire celle qui consiste à décider soi-même des orientations qu'on entend donner à son existence, et des modalités pour y parvenir. C'est une perspective dans laquelle nous nous reconnaissons, et c'est dans ce sens que souhaitons inscrire nos actions. Le nouvel objet social de l'association, nous l'avons nommé « décloisonnement des institutions carcérales ». Derrière ce terme, il y a la volonté de redonner aux personnes privées de liberté leur pleine place dans la vie collective. Alors que leur parole est déconsidérée, et leurs avis dédaignés, le Genepi réaffirme l'importance du dialogue constant de la collectivité avec ceux qui la rejoindront bientôt ou même un peu plus tard.

L'idée ridicule d'un Genepiste missionnaire

Nous avons constaté que les personnes détenues ont déjà souvent bien plus appris de la vie, et de la société dans laquelle nous vivons que nous en savons nous-mêmes. Dès lors, l'idée d'un Genepiste missionnaire apportant le savoir aux âmes déshéritées semble bien ridicule. Il est regrettable que certains continuent pourtant à nous inscrire dans cette perspective dépassée. Les ateliers du Genepi menés en détention sont des lieux de circulation du savoir, formation mutuelle et réciproque de l'ensemble des participants.

Cette prise de conscience, explique le dernier mouvement de transformation du Genepi, à savoir l'abandon, lors de l'AG dernière, de l'appellation du « Groupement étudiant national d'enseignement aux personnes incarcérées », pour ne plus conserver que celle de « Genepi ». Ce vocable d' « enseignement aux personnes incarcérées » ne nous semblait en effet ne plus correspondre à l'horizontalité que nous souhaitons dans les rapports établis en détention.

Alors, à ceux qui nous ont déclaré que le Genepi se « fourvoyait », qu'il « tournait le dos à sa grandeur », nous répondons que ces évolutions sont au contraire un témoin de bonne santé intellectuelle et de vigueur politique de l'association, et que nous nous en réjouissons. Ce renouvellement récent du Genepi est le signe d'une réflexion permanente sur nos buts et les moyens d'y parvenir. La continuité du Genepi se trouve dans le refus répété depuis 1976 du désintérêt collectif pour la chose carcérale. La société regarde avec une défiance mêlée de dégoût ces parias passés par la prison. Et pourtant, comme le rappelait la dernière campagne de l'Observatoire international des prisons : « Ils sont nous ».

Bac +5 et Fleury-Merogis +5

Beaucoup saluent la jeunesse des militants de notre association. Ils sont moins nombreux à s'attendrir de la jeunesse des personnes incarcérées. 45% d'entre elles ont moins de 30 ans, et 75 % moins de 40. D'un côté et de l'autre des barreaux, il s'agit pourtant d'une même génération, du même avenir en promesse. Et nous refusons d'être perçus comme deux faces de la jeunesse que l'on opposerait, l'une bonne élève, sage, policée et citoyenne, et l'autre méprisante de la loi, antisociale. Une telle opposition, qui se baserait sur le mérite respectif de celui qui achève son bac +5 et de celui qui entame son Fleury-Merogis +5, procède d'une vision parcellaire de la réalité, d'un aveuglement coupable.

Coupable, il faut l'être, car à tours de bras et sans complexe, la France incarcère les éléments les plus vulnérables de sa population. Tout le monde peut aller en prison, ou enfin presque. A une délinquance souvent déjà dictée par les conditions socio-économiques, il faut en effet rajouter une gestion différentielle de la délinquance selon la catégorie sociale des personnes qui se mettent en difficulté avec la loi. « L'amende est bourgeoise et petite-bourgeoise, l'emprisonnement avec sursis est populaire, l'emprisonnement ferme est sous-prolétarien », constate Bruno Aubusson de Cavarlay, cité par Loic Waquant dans les Prisons de la misère. Le résultat de ces deux biais cumulés, c'est la surreprésentation des franges laborieuses de la population au sein des personnes détenues. Cela s'appelle une justice de classe.

Pour des collectifs de détenus

Il n'est pas question ici de misérabilisme, car chacun reste en dernier lieu libre des choix qu'il effectue, et libre de s'astreindre des déterminismes. Nous sommes simplement conscients qu'au delà des responsabilités et choix individuels, nous ne sommes pas tous nés sous la même étoile. Ainsi, on loue régulièrement l'engagement des jeunes. Des jeunes comme nous. Citoyens. Militants. Désireux de changer la société. Un brin idéalistes, souvent fougueux, un peu rebelles. Vous même, Madame la Ministre, vous nous félicitiez l'an dernier en ces lieux de notre « impatience », de notre intransigeance.

Cette impatience et cette intransigeance sont pourtant perçues différemment dès lors que celui qui les exprime est incarcéré – et sont alors sévèrement réprimées. Nous l'avons dit, nous ne concevons la réinsertion que comme une participation pleine et active à la vie publique et collective de la société. Il convient donc, si la prison doit réinsérer, de s'interroger sur l'état des libertés politiques derrière les murs.

La voix de nos concitoyens incarcérés devrait être aussi audible que celle de ceux de l'extérieur, et notamment dans les débats qui les concernent directement. Faire société, cela passe parle développement de conscience d'appartenance à la collectivité. Le Genepi revendique donc la possibilité pour les personnes privées de liberté, mais non de leurs droits sociaux, de s'ériger en collectif, par le biais de modalités satisfaisantes d'expression collective (ce que le décret d'application de l'article 29 [de la loi pénitentiaire de 2009] n'est pas), et par l'entrée en détention de la liberté d'association.

« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ». Dans l'univers carcéral, les vers de Victor Hugo prennent leur pleine mesure. Au sein de ce dispositif, chaque jour, lutter pour rester fier, digne, homme. Cette réalité de la prison comme zone de non-droit, et notamment de non-droit politique, elle est notre fait à tous, en tant que société. Elle est le fruit de la construction minutieuse d'une image monstrueuse des personnes incarcérées, dont les pulsions prédites violentes doivent impérativement être réprimées. Elle est le fait de décennies de politiques sécuritaires contre lesquelles trop peu de gens se sont élevés, d'un monde pénitentiaire délaissé du débat public.

Madame la Ministre, votre prise de poste a cependant marqué une rupture dans ce discours sécuritaire, et le Genepi l'a salué. C'est la troisième Journée prison-justice à laquelle vous nous faites l'honneur de participer, et nous tenons à vous remercier de l'empressement avec lequel vous répondez toujours aux sollicitations d'échange et de discussion que vous adresse la société civile. Vous êtes comme toujours ici accueillie avec chaleur, un signe de votre image inoxydable de défenseuse des droits et libertés dans le paysage politique actuel.

Les timides avancées de la réforme pénale

Le 1er octobre dernier, la réforme pénale, fruit de deux ans d'efforts, est entrée en vigueur. Les timides avancées qu'elle contient ne répondent pas pleinement aux espoirs que nous y placions, et ne permettent pas d'y voir ce rendez-vous attendu des forces progressistes et de la politique pénale. Personne ici ne remet en cause l'énergie et la conviction que vous avez pourtant mis dans cette entreprise, et nous le savons, ce résultat en demi-teinte ne vous est principalement pas imputable. Alors plutôt que de répéter ici ces nombreux regrets, que d'autres ont déjà longuement exprimé avant nous, nous souhaitons aujourd'hui, à mi-mandat, nous intéresser aux projets futurs en matière de politique pénale et pénitentiaire, et j'aurais à ce titre deux questions à vous adresser au nom du Genepi.

La première concerne les laissés pour compte de la réforme pénale :
celle-ci concernait les courtes peines, la délinquance du quotidien – la plus nombreuse il est vrai. Si l'abolition de la peine de mort a marqué un indéniable progrès, elle s'est aussi accompagnée d'un contrecoup terrible : l'extrême allongement des peines de privatives de liberté. Cette abolition, elle signifiait que tout homme, en dépit de ce qu'il a pu commettre, a justement vocation à retrouver cette liberté. Dans cette perspective, quel est le sens d'enfermer un homme quinze, vingt, trente ans ? Comment espérer qu'un jour, à l'issue de cette période, il puisse retrouver sa place apaisée au sein de la société ? Ces longues peines, certains les nomment « peine de mort sociale », car elle traduisent une vocation principalement éliminatrice de la prison, et réduisent à néant la vocation ré-intégratrice.

Crever à petit feu

Le 16 janvier 2006, dix « longues peines » de Clairvaux rédigeaient l'appel suivant : « Nous, les emmurés vivants à perpétuité du centre pénitentiaire le plus sécuritaire de France, nous en appelons au rétablissement effectif de la peine de mort pour nous. Nous préférons encore en finir une bonne fois pour toutes que de nous voir crever à petit feu ». Cet écrit glaçant doit nous rappeler l'urgence de se saisir de cette question. Vous y êtes attendue.

Notre seconde question, Madame la ministre, concerne une promesse. Il y a deux ans, interpellée sur cette même scène, vous nous promettiez l'abolition prochaine de la rétention de sûreté. Cette mesure qui, rappelons-le, permet de l'enfermement de personnes à l'issue de l'exécution de leur peine en raison de leur dangerosité - concept flou que personne, encore aujourd'hui, ne sait définir avec précision ni encore moins évaluer.

Cette privation de liberté hors de toute infraction marque une rupture fondamentale avec les principes directeurs de notre droit pénal. L'ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, avait ainsi dénoncé lors de son adoption le 25 février 2008 « une période sombre » pour la justice, estimant que ses fondements en étaient atteints. Vous même jugiez cette disposition, le 8 décembre 2012, « non concevable ».

Cette suppression était un engagement de campagne du candidat Hollande. Lors de la réforme pénale, vous avez estimez que puisque celle-ci concernait les courtes peines, il était inapproprié d'y joindre la suppression de la rétention de sûreté. Soit. Mais alors quand ?

Mes derniers mots s'adresseront aux 700 bénévoles présents aujourd'hui, et qui pour beaucoup connaissent leurs premiers moments au Genepi. Je vous souhaite à tous, au nom de l'équipe, une journée pleine d'apprentissages, de découvertes, de questionnements. Plus largement, je vous souhaite une belle et heureuse année militante au sein de l'association. Des deux côtés des murs, ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent.


En savoir plus
Le GENEPI : un exemple inédit d'évolution de l'engagement associatif étudiant

Le site de l'association Le Génépi

Voici le tag Internet à sélectionner, à copier et à coller sans transformation dans la page du site où vous allez utiliser cet article. D'avance merci.

Sélection du texte ci-dessous
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent 
Elle a 23 ans, est en cinquième année de droit pénal et elle entend devenir avocate. Qui est-elle ? Elle se nomme Mathilde Robert. C'est la présidente en exercice de l'association le Genepi. Cette association a été ...  <a href="https://www.loi1901.com/intranet/a_news/index_news.php?Id=2251" target="_blank">Lire la suite sur Loi1901.com</a>

Découvrir 10 autres articles



Depuis 1999 au service des associations
Jurisprudence, décrets, lois, etc.

Spectacle vivant : choisir les bons statuts pour bien exercer

17-12-2024

Le statut juridique adapté à l'exercice d'une activité professionnelle dans le secteur du spectacle vivant ne se détermine pas a priori. Il découle tout simplement de la nature de

Le juste glossaire pour dénommer les différents membres d'une association

17-12-2024

Il ne s'agit pas d'un jargon, mais plutôt d'une forme de lexique, que nous appellerons Glossaire. En effet, comment bien nommer les différentes strates d'une association ? Les

Panorama associatif numéro 115 : décembre 2024

17-12-2024

Le Panorama associatif de Loi1901 a pour objectif de vous détailler plusieurs mesures qui ne peuvent pas faire l'objet d'un article complet, à l'unité, car trop courtes. Au

Egalité de traitement entre associations au sein d'une même collectivité

10-12-2024

Sur le Forum juridique de Loi1901, parmi toutes les questions posées, il y en a une qui revient très souvent. Comment dénoncer une inégalité de traitement entre associations au

Panorama associatif numéro 114 : décembre 2024

10-12-2024

Le Panorama associatif de Loi1901 a pour objectif de vous détailler plusieurs mesures qui ne peuvent pas faire l'objet d'un article complet, à l'unité, car trop courtes. Au

Comment lutter contre la concurrence déloyale sur internet ?

10-12-2024

La concurrence déloyale entre associations existe, c'est un fait. Cela se vérifie d'autant plus sur internet. Certaines structures n'hésitent pas, pour capter l'audience d'un

Offrir des cadeaux à vos bénévoles pour les remercier

03-12-2024

Par principe, l'administration fiscale considère systématiquement que la distribution de cadeaux par une association à ses membres s'apparente à un partage de bénéfices interdit.

Responsabilité financière des dirigeants d'une association

03-12-2024

La responsabilité financière des dirigeants d'une association a toujours fait l'objet d'une certaine mansuétude, du moins dans le cas de petites structures, de la part de la

Dissolution administrative d'une association

03-12-2024

Depuis l'application de la loi du 24 août 2021 dite "séparatisme" et la signature du fumeux "contrat républicain", les dissolutions administratives augmentent plus vite que

Une mairie peut-elle encore prêter de l'argent à une association ?

26-11-2024

De nombreuses mesures récentes ont bouleversé les relations entre les associations et les collectivités territoriales. Ou encore les différentes lois de réforme territoriale

Découvrir 10 autres articles
La société dans tous ses états

Droits sociaux : le patrimoine de ceux qui n'en ont pas

17-12-2024

Il n'existe pas de définition reconnue et acceptée de la notion de droits sociaux. Mais on peut les définir comme l'ensemble des droits dont bénéficie un citoyen dans ses

On va finir par croire que la lutte contre la corruption est gênante

10-12-2024

L'article 2-23 du code de procédure pénale dispose que : "Toute association agréée déclarée depuis au moins cinq ans à la date de la constitution de partie civile, se proposant

Organismes sans but lucratif et les cryptomonnaies

03-12-2024

Le rapprochement des organismes sans but lucratif avec l'univers de la blockchain et des cryptomonnaies ne va pas naturellement de soi, c'est le moins que l'on puisse dire. Et

La branche du sport amateur au rapport

26-11-2024

Ce rapport (1) réalisé par l'Afdas compile les principaux résultats obtenus sur les 5 volets prévus dans le cahier des charges de l'étude : économique, social, santé et protection

Comment sortir de la crise démocratique : RAEF 2024 ?

19-11-2024

Le Rapport Annuel sur l'Etat de la France 2024 du CESE (1) tente de mettre en lumière les liens entre inégalités sociales et démocratie. Même si l'on peut noter un léger recul de

Comme un plan social à bas bruit

12-11-2024

Si le gouvernement refuse les 472 amendements déposés par les oppositions pour le budget 2025 et revient au texte initial avec un passage en force par 49.3, le secteur de

Contre la pauvreté, agir coûte moins cher que de ne rien faire

05-11-2024

La pauvreté coûte un "pognon de dingue" disait le 12 juin 2018, le président Macron à ses conseillers et rapidement "fuité" sur @X, histoire de faire le buzz et de préparer les

De la subvention à la commande publique : fragiles associations

29-10-2024

Les modèles socio-économiques des associations ont fait, par le passé, l'objet de débats importants. Mais aujourd'hui, elles semblent n'avoir que peu de place dans la Startup

Les faibles inégalités salariales au sein du secteur associatif

22-10-2024

Selon le baromètre des salaires de l'ESS, dans son édition 2024, le secteur associatif est marqué par de faibles inégalités salariales. Ce qui est plutôt remarquable. En revanche,

Le Service national universel ciblé par la Cour des comptes

15-10-2024

Le SNU, qui émarge au budget "jeunesse et vie associative", est expérimenté depuis 2019 pour une généralisation à tous les jeunes de 15 à 17 ans d'ici 2026. Mais la Cour des

Découvrir 10 autres articles
Un peu d'ESS dans nos associations

Transition écologique : où en sont les associations ?

17-12-2024

Pour aborder le plus sereinement possible ce sujet, voici une brève définition (1) de ce que veut dire la transition écologique : "un processus global qui vise à modifier nos

Rapport : Le soutien de l'État en matière de vie associative

10-12-2024

Quand l'Inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) publie un rapport, c'est toujours à la fois novateur et factuel. Et la dernière publication "Le

Est-ce ainsi que les hommes vivent ?

03-12-2024

J'ai emprunté le titre de cet article à un poème d'Aragon mis en musique par Léo Ferré. Pourquoi cet emprunt ? Pour illustrer au plus près, une réalité devenue insoutenable dans

Faire plus avec moins : le nouveau mantra des pouvoirs publics aux associations

26-11-2024

Les associations sont, depuis toujours, en première ligne pour répondre aux besoins de nos concitoyens non couverts par l'État. En échange de cette implication, les pouvoirs

Et si on réinventait le système des subventions aux associations ?

19-11-2024

En septembre 2023, un collectif d'associations interpellait fermement la première ministre, Elisabeth Borne, avec un tonitruant "Le secteur associatif se meurt !". Au même

Quand la ruralité se réveillera

12-11-2024

Et si l'heure n'était plus à l'attentisme dans les territoires ruraux ? Les élus comme les acteurs associatifs ont lancé, il y a plusieurs années déjà, une solide réflexion autour

Le succès du service civique

05-11-2024

Alors que le SNU (Service National Universel) semble, à juste titre, vivre ses derniers jours, le Service Civique ne s'est jamais aussi bien porté. Créé par la loi du 10 mars

Quand un accord collectif est remis en cause

29-10-2024

La nullité des conventions et accords collectifs de travail reste un contentieux rare et assez récent, ce qui s'explique, en partie, par l'objet traditionnel de ces actes qui est

Fonds de dotation : les temps changent

22-10-2024

Le fonds de dotation est un organisme dit de "mécénat". Il est destiné à collecter des dons pour aider une structure à but non lucratif à réaliser une oeuvre ou une mission

Programmation 2021-2027 des fonds européens : place de l'ESS

15-10-2024

Tous les sept ans, l'UE révise la stratégie d'attribution des fonds européens pour répondre aux nouveaux défis de l'Union européenne ainsi qu'aux enjeux des territoires et des

Découvrir 10 autres articles
Abonnez-vous à Lettrasso+